Mon histoire

Revenons au début

Je m’appelle Ximena Torres et suis née dans une grande ville, la capitale de la Colombie, Bogotá qui est située à 2600 m d’altitude.
La température moyenne y est de 15 degrés et en été la canicule pour nous c’est 26 degrés, mais au soleil on peut vite devenir rouge comme une tomate. C’est mon expérience qui parle !

vue panoramique Bogota
vue panoramique de Bogota depuis Monserrate !

Bogotá est une ville qui bouge beaucoup et offre bien des opportunités, qui accueille des gens des quatre coins de la Colombie et du monde. Cette ville nous rappelle notre passé avec son architecture coloniale entourée des grands bâtiments modernes et de deux grandes montagnes : Guadalupe et Monserrate, situées dans la cordillère orientale des Andes, à 3152 m d’altitude.

centre historique Bogota
au coeur du centre historique de Bogotá

Autour de Bogotá on commence à trouver des villages à moins d’altitude où il fait en moyenne entre 20°C et 28°C, ce qui fait que nous pouvons nous échapper le week-end ou pendant les vacances de Bogotá à la recherche du soleil et de la chaleur.

Mon enfance !

J’ai aussi eu de la chance de grandir à la campagne avec mes trois frères où on passait souvent nos vacances. Mes parents ont une petite propriété de café dans un village appelé Cachipay, situé à 1600 mètres d’altitude et à un peu plus d’une heure de Bogotá. En effet, la température y est bien plus agréable, 22 degrés en moyenne.

Quand j’étais petite j’y passais mes journées à observer discrètement les colibris autour des orchidées et d’autres belles fleurs. Je dois avouer que je grimpais aussi sur les arbres pour cueillir des oranges, des mangues et d’autres fruits exotiques que je compte bien vous faire découvrir. Pour moi c’était un autre monde, parfumé de café, et où je me créais un langage pour communiquer avec les plantes, les animaux et les fruits, et oui je parlais « toute seule ».

Mes passions !

Depuis toujours j’ai été attirée par la danse, notamment la salsa, le merengue, la cumbia et d’autres rythmes qui m’accompagnent encore aujourd’hui dans ma vie quotidienne. J’aime aussi dessiner, lire, écrire et m’inspirer des couleurs et paysages de l’Amérique latine qui me rappellent ma culture et ma joie de vivre.

Pourquoi la France ?

Malgré cette attache pour ma ville natale et mon petit paradis verdoyant à la campagne, j’ai décidé de partir à l’âge de 17 ans car je voulais apprendre le français. A l’école, j’avais fait que de l’anglais et je voulais apprendre une nouvelle langue afin de découvrir une nouvelle culture et un autre monde.

La France m’attirait avec toute sa richesse gastronomique et culturelle, ses beaux châteaux, ses incroyables paysages et ses quatre saisons bien marquées tout au long de l’année (inconnu pour moi à cette époque-là).
D’ailleurs, je trouvais que c’était une belle langue. En effet, le français est la langue de l’amour pour nous!

Mon apprentissage du français !

Au début, cela a été très dur, je ne connaissais rien au français et je devais trouver un moyen pour réaliser mon rêve : Aller en France et parler français. C’était donc un projet qui me tenait à cœur mais qui me demandait beaucoup d’investissement personnel et financier.

J’ai donc commencé à prendre des cours intensifs de français pendant 5 mois dans une école de langues. En parallèle, mes parents m’ont inscrit dans une agence au-pair pour partir un an en France et à coté je travaillais 80 heures par semaine pour avoir des économies et payer certains frais.

Je m’étais tellement investie dans ce projet que même quand je n’étais pas en cours, je passais mon temps à faire des recherches sur internet pour progresser. Malheureusement, ce n’était pas forcément adapté à mon niveau et donc je ne comprenais pas grande chose.

Je continuais donc à écouter des chansons travaillées en cours tels que « Je l’aime à mourir » de Francis Cabrel (en Colombie, nous avons cette version en espagnol et au rythme de salsa) ou « je ne regrette rien » d’Edith Piaf ». Bon pour une jeune de 17 – 18 ans ce n’était pas forcément mes chansons préférées.

Des astuces ?

Dans la rue, j’essayais de traduire tous les panneaux que je voyais même si je n’avais pas assez de vocabulaire. D’autre part, j’inventais dans ma tête des situations de la vie quotidienne : oui je continuais à parler toute seule comme quand j’étais petite !

J’essayais de penser le plus souvent possible en français, tellement qu’une fois j’ai rêvé en français, mais le lendemain je ne savais même pas ce que j’avais dit, mais dans mon rêve j’avais l’air bilingue.

Une nouvelle aventure !

Une fois les cours de français terminés, j’ai trouvé une famille au-pair dans le sud de la France, à Avignon. J’ai donc fait mes valises. Aussitôt, je suis montée dans l’avion avec plein de joie et de peur car j’allais vers l’inconnu. Mais cela ne m’a pas empêché de réviser des verbes réguliers et irréguliers pendant les 11 heures de trajet que l’avion prenait à traverser l’océan Atlantique.

En plus, j’essayais de me rappeler tout le vocabulaire que j’avais appris et que j’avais écrit dans mon cahier comme si j’allais présenter un examen.

En arrivant à l’aéroport de Marseille, je me suis armée de courage et demandé à une dame où je pouvais récupérer ma valise car je me sentais un peu perdue. Pour tout vous dire, je ne saurai jamais ce que la dame m’a répondu, mais apparemment elle a compris ce que je lui avais demandé, j’ai donc suivi la direction que son doigt m’indiquait. Après quelques minutes d’incertitude j’ai trouvé ma valise, une nouvelle aventure commençait !

Avignon
Avignon, où tout a commencé !

Mon aventure !

Quand je suis arrivée en France, à Avignon, à l’âge de 18 ans, j’avais l’impression d’avoir oublié tout ce que j’avais appris pendant mes 5 mois de cours de français à Bogotá. Dans d’autres mots, je ne comprenais que très peu de choses et mon cœur s’emballait quand mon portable sonnait.

À Avignon, j’ai gardé deux enfants qui étaient comme ma petite sœur et mon petit frère et avec qui j’ai tellement progressé en français. Il faut dire qu’avec eux je n’avais pas peur de me tromper et je profitais pour demander comment s’appelait chaque chose pendant qu’on jouait, lisait et se baladait.

Je me suis donc accrochée et me suis aidée en mettant en place des techniques ludiques qui m’aidaient à mieux mémoriser le vocabulaire et les verbes en général. J’ai pris le temps d’écouter des chansons en français et à traduire les paroles pour voir lesquelles j’aimais vraiment. Ensuite je les écoutais en boucle jusqu’à les connaître par cœur afin d’acquérir du vocabulaire et adapter mon oreille. Je me suis retrouvée toute seule dans des situations où je n’avais pas le choix que de comprendre et de me faire comprendre.

mémorisation des mots
ma petite déco chez moi

Et mes techniques marchaient ?

Après le français, j’ai testé mes petites méthodes d’apprentissage avec une nouvelle langue : l’allemand. La raison principale est que j’avais rencontré une amie allemande et je souhaitais pouvoir communiquer avec sa famille lors d’un séjour chez elle. En peu de temps, j’ai réussi à progresser en allemand, et aujourd’hui je me rappelle encore des toutes premières chansons que j’ai apprises et du vocabulaire que j’ai acquis avec celles-ci.

Je dois avouer que ce n’était pas toujours facile car moi-même je m’expliquais les points de grammaire, je jouais donc à la maîtresse avec moi-même. J’apprenais toute seule dans mon petit studio, des week-end entiers. En tout cas, je suis contente de cette démarche car quand je voyage dans des pays germaniques je peux m’exprimer et essaie de dialoguer avec d’autres personnes du pays. Il faut pratiquer pour ne pas oublier.

Mon parcours 

Deux ans après mon arrivée en France, j’ai passé le BAFA et ai travaillé dans plusieurs centres de loisirs et écoles maternelles et élémentaires où j’ai pu développer de nouvelles compétences. À travers mes activités, j’ai fait découvrir aux enfants la faune et flore amazonienne, des fêtes traditionnelles de l’Amérique latine et l’Espagne, et ai fait de l’initiation à l’espagnol.

Pendant ma dernière année d’études à L’ Université d’Avignon, je suis partie vivre quelques mois en Argentine pour faire des recherches sur mon sujet de mémoire portant sur la véritable place que tient le peuple Mapuche en Argentine. Ce séjour dans le pays de Mafalda (Quino), Jorge Luis Borges, Mercedes Sosa et tant d’autres, m’a énormément enrichi et j’en garde de merveilleux souvenirs.

J’y ai découvert une autre culture, une façon de parler différente à la mienne et des gens accueillants et prêts à me faire tomber amoureuse de leurs traditions, leur football et leur cher tango. D’ailleurs j’ai même pu boire du maté et m’aventurer dans le nord de la Patagonie en dormant chez l’habitant et en rencontrant le peuple Mapuche.

traditions mapuche
traditions mapuche au nord de la Patagonie en Argentine

Mes études

Après avoir obtenu ma Licence et mon Master en Etudes hispaniques, j’ai travaillé en tant qu’assistante et professeure d’espagnol dans des lycées et collèges. Pour moi, il était vraiment important d’enseigner ma langue maternelle d’une manière active et ludique car la théorie est nécessaire mais n’est pas la seule méthode d’apprentissage.

diplome master etudes hispaniques

Mes expériences

Lors de mes cours, j’ai pu transmettre mon vécu, mes connaissances et ma culture à un public varié. Mes élèves ont pris du plaisir à inventer en espagnol des paroles de musique et à les chanter à l’aide de la guitare et à danser la salsa et d’autres danses latines qu’on a pris le temps de découvrir ensemble. Ils ont dessiné des œuvres inspirées de Picasso, Dalí et Botero tout en s’exprimant aussi à l’oral et ont réalisé des journaux télévisés et des reportages en se filmant.

À travers la découverte d’un nouvel univers, ils ont fabriqué des flyers pour promouvoir le tourisme dans un des pays hispaniques étudié et de leur choix et ont inventé des nouvelles paroles en gardant la musique d’une chanson déjà existante.

Mais vu que l‘apprentissage passe aussi à travers les jeux, ils ont aussi joué au loto, à l’oie, aux mots-mêlés et ils ont découvert des chansons en espagnol connues dans le monde hispanique et pas forcément en France.

J’aime beaucoup découvrir et faire découvrir de nouvelles cultures et bien sûr ma culture. À travers l’art (textes imagés, photos, danse et chansons, gastronomie…) je peux m’exprimer et échanger avec mon entourage.

experience professeure d espagnol
Toute une réussite ! 🙂

Pour moi l’apprentissage d’une langue est un voyage visuel, culturel, linguistique et ludique. Je me sers des outils qui m’ont aidé à apprendre le français pour que les gens s’en servent et puissent apprendre l’espagnol de façon dynamique et passionnante (musique, danse, culture, cinéma, jeux, gastronomie, images : flashcards).

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